Avant de consulter les fournisseurs, il est indispensable de constituer un cahier des charges pour préciser les besoins. Toutes les informations nécessaires doivent y figurer : coordonnées de la copropriété, références des compteurs d'électricité, exigences des copropriétaires (durée d'engagement, électricité "verte"...), etc.
Le périmètre de négociation est aussi une donnée essentielle car c'est un levier de négociation important. Dans une même copropriété, il existe souvent plusieurs compteurs selon les bâtiments et allées. En regroupant les compteurs, il est possible de bénéficier de tarifs plus compétitifs.
Une fois les offres reçues, une comparaison rigoureuse révèle celles qui répondent le mieux au cahier des charges. Avec de bonnes connaissances techniques, le syndic peut alors choisir le fournisseur et le contrat d'électricité qu'il va préconiser auprès des copropriétaires. La priorité est donnée aux points les plus importants parmi plusieurs critères.
- Prix : tarif d'abonnement, coût du kWh, options tarifaires, taxes variables (CEE et mécanisme de capacité)...
- Flexibilité : durée d'engagement, souplesse en cas de modification contractuelle...
- Service : interlocuteur dédié, réactivité en cas de problème, interface web de pilotage des contrats...
La meilleure offre n'est pas forcément la moins chère
En tant que syndic de copropriété, c'est votre rôle de faire jouer la concurrence pour obtenir les prix de fourniture les plus intéressants. Mais attention, l'offre la plus basse n'est pas toujours celle qui va permettre de faire des économies.
Prenez garde par exemple aux pénalités qui s'appliquent en cas de dépassement de la consommation d'électricité. Un contrat peut proposer un faible coût de base mais aussi de fortes compensations financières si la copropriété consomme plus que prévu. Cela peut arriver notamment lors d'un hiver très froid ou suite à l'installation d'un équipement énergivore comme un ascenseur.